En roulant sur la route 111, Laura croise une maison. Tout le moins, ce qu'il en reste. De la peinture blanche écaillée sur le cadre des fenêtres fracassées, mais qui tiennent encore. Une galerie encombrée d'un tas de vieilles planches tordues par l'humidité. Une cour en gravier, camouflée par la carcasse d'une voiture démantelée et d'un tracteur à pelouse. Une chaise berçante sans accoudoir près de la porte d'entrée, qu'on a laissée entre ouverte.
Sur ce tableau rural désolant, Laura remarque les seules touches de couleur vive : le bleu et le vert criant de la grosse poubelle et du bac à recyclage.
jeudi 4 août 2011
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Bon, au moins, ils recyclent...
RépondreSupprimerAu moins. Ne resterait plus qu'à tout mettre dans les bacs.
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