Les valises sont rendues à l'étage. Encore fermées. Elle doit ouvrir la sienne pour prendre son peigne, sa brosse à dents. Avec le bruit de la fermeture éclaire du bagage, un parfum humide. La mer.
Avant de prendre sa trousse de toilette, elle sort sa robe à bretelles pour la défroisser un peu. Elle la secoue d'une main légère devant la fenêtre de sa chambre à coucher. À la lumière blanche d'un ciel couvert d'où tombe la neige, le rose tendre de sa robe paraît bien terne.
En guise de réconfort, elle redescend à l'étage pour se faire couler un café. Fumant, serré. Avec un filet de crème.
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