Au café.
Une nouvelle maman est assise, son bébé endormi dans son siège d'auto, à côté d'elle.
Elle est cernée jusqu'au ventre.
Elle boit une tisane à la camomille pour se faire croire que bientôt, elle ira dormir.
jeudi 20 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
Bouffée d'air frais
Elle prend une pause en face de son commerce : une boutique d'alimentation santé pour les bébés et les enfants. Elle n'a pas beaucoup de temps.
Pour relaxer, elle s'allume une cigarette.
Pour relaxer, elle s'allume une cigarette.
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jeudi 13 octobre 2011
Incognito
À la piscine, elle déteste les exercices de battements de jambes qu'elle doit faire, accoudée sur une planche, la tête hors de l'eau. Quand elle croise un autre nageur qui arrive en direction opposée, elle ne sait jamais quoi faire, où regarder. C'est pourquoi elle a acheté des lunettes de natation aux verres noirs, qu'elle garde presque en permanence sur ses yeux. Parfois, elle les porte même pour se rendre au vestiaire.
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Laura
jeudi 6 octobre 2011
Un marathon
Quarante-deux kilomètres plus loin, elle était encore debout.
Pourtant, mille mètres avant, elle s'était arrêtée au pied de l'affiche, qui montrait 41 k. Elle s'était accroupie ; un peu pour étirer ses jambes endoloris par le chemin parcouru, un peu pour essuyer les larmes, qui coulaient sur ses joues. Elle ne pouvait plus avancer. Voilà. C'était aussi simple que ça. Elle pouvait seulement s'asseoir sur l'asphalte bouillant, et attendre qu'on vienne la chercher.
Celui qui est venu devait avoir 80 ans. Il s'est penché vers elle sans même hésiter. Avant d'ouvrir la bouche, il a pris le temps de lui retirer les écouteurs, qui crachaient de la musique techno dans ses oreilles. Elle s'est laissée faire. De toute façon, elle était paralysée. Le veille homme l'a regardé de ses yeux clairs. Il a dit, sans cligner : « Tu n'a rien à prouver à personne, sauf à toi même. Tu peux y arriver...» Il lui a tiré la main pour qu'elle se relève. Elle n'a pas trouvé la force de s'obstiner.
Une fois debout, elle s'est remise à courir. Jusqu'à l'arrivée, elle n'a pas eu à s'arrêter. Elle a traversé la ligne de la même façon qu'elle l'avait cent fois imaginé : les bras au ciel et le sourire aux lèves. Les larmes coulaient encore sur ses joues mouillées.
Pourtant, mille mètres avant, elle s'était arrêtée au pied de l'affiche, qui montrait 41 k. Elle s'était accroupie ; un peu pour étirer ses jambes endoloris par le chemin parcouru, un peu pour essuyer les larmes, qui coulaient sur ses joues. Elle ne pouvait plus avancer. Voilà. C'était aussi simple que ça. Elle pouvait seulement s'asseoir sur l'asphalte bouillant, et attendre qu'on vienne la chercher.
Celui qui est venu devait avoir 80 ans. Il s'est penché vers elle sans même hésiter. Avant d'ouvrir la bouche, il a pris le temps de lui retirer les écouteurs, qui crachaient de la musique techno dans ses oreilles. Elle s'est laissée faire. De toute façon, elle était paralysée. Le veille homme l'a regardé de ses yeux clairs. Il a dit, sans cligner : « Tu n'a rien à prouver à personne, sauf à toi même. Tu peux y arriver...» Il lui a tiré la main pour qu'elle se relève. Elle n'a pas trouvé la force de s'obstiner.
Une fois debout, elle s'est remise à courir. Jusqu'à l'arrivée, elle n'a pas eu à s'arrêter. Elle a traversé la ligne de la même façon qu'elle l'avait cent fois imaginé : les bras au ciel et le sourire aux lèves. Les larmes coulaient encore sur ses joues mouillées.
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